1. |
Les nuits blanches
03:11
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Je veux embrasser la brûlure de ces corps étrangers
Étrangler, étancher ma soif d'écorchure
Et si il n'y a plus un rêve qui tienne encore debout
Lâcher de ces mots sales toujours au rendez-vous
Je veux gercer mes lèvres tout contre les nuits froides
Fracasser avec fureur ma peau dans leurs draps
Draper ma douleur au fin fond des entrailles brûlantes
De la cité qui m'a vu fondre en larmes
Et dans le brasier des nuits blanches
Emmenez-moi, emmenez-moi
Cramer les lendemains qui chantent
Emmenez-moi, emmenez-moi
J'ai vu la faucheuse en action ruer dans les brancards
Tricoter son message, à mort les illusions
Morale de l'histoire, soignez votre allure
Tirés à quatre épingles masquez vos éraflures
J'ai vu ces automates ne brasser que de l'air
À courir les mirages d'un amour éternel
Elle n'était qu'ombre et te laisse ivre de lumière
Va ronger ton frein au grand bal des excès
Et dans le brasier des nuits blanches
Emmenez-moi, emmenez-moi
Cramer les lendemains qui chantent
Emmenez-moi, emmenez-moi
Et qu'on me laisse goûter à la cendre
À cette fièvre qui vous prend
Le long du fleuve dans ces endroits
Qui vous laissent l'âme à découvert
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2. |
Sourde oreille
03:20
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Ça ne sert à rien de se voiler la face
De faire comme si on en était sorti intact
Ouvre-moi ton cœur, montre-moi ton vrai visage
Fais-moi cette fleur, je veux te voir baisser la garde
Rester sans voix ça ne pardonne pas
J'aurais vraiment dû te dire
Tes angoisses, tes erreurs, elles ne m'appartiennent pas
Et surtout ta revanche sur la vie ne passe pas par moi
Dans cette course folle tu me voyais perdre pied
Je cherche encore, pourquoi m'as-tu laissé glisser
J'ai toujours en tête la saveur de ce jour-là
Tes mots amers et ce mur entre toi et moi
Il aurait suffi que tu saches
M'accepter juste comme je suis
Tes angoisses, tes erreurs, elles ne m'appartiennent pas
Et surtout ta revanche sur la vie ne passe pas par moi
Sourde oreille ne m'en veux pas
Trouver la paix valait bien ça
Ça ne sert à rien de se voiler la face
De faire comme si on en était sorti intact
Rester sans voix ça ne pardonne pas
J'aurais vraiment dû te dire
Tes angoisses, tes erreurs, elles ne m'appartiennent pas
Et surtout ta revanche sur la vie ne passe pas par moi
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3. |
En suspens
04:35
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Même si vos lèvres m'esquintent, que votre éclat m'éblouit
Attrapez-moi la main, bravons les interdits
Et si vos doigts me lacèrent à percuter l'ennui
Je préfère votre enfer à leurs rêves immobiles
Prenez soin de lisser les ombres drapant votre lit
Prenez soin de maquiller votre monde
Je sais, je sais qu'il brille
Si cette histoire ne mène à rien
Si cette histoire est une histoire sans lendemain
Et qu'on a tort d'y croire
J'aime bien trop la course de tes mains
Alors pourquoi chercher plus loin
Il y a entre nous ces mirages qui s'évaporent
Mais restons sur la brèche et que le diable nous dévore
Il y a sur votre peau le parfum des naufrages
Attachez votre égo puisque ça crisse dans les virages
Prenez soin de limer vos ongles avant de prendre la fuite
Si cette histoire ne mène à rien
Si cette histoire est une histoire sans lendemain
Et qu'on a tort d'y croire
J'aime bien trop la course de tes mains
Alors pourquoi chercher plus loin
Le monde pourrait vriller, partir à la renverse
Plus rien n'a d'incidence pourvu que ça larsène
Le monde pourrait s'éteindre, passer par dessus bord
Rien ne peut nous atteindre, rien
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4. |
L'angoisse et le doute
02:32
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Moi je dois ma réussite à mon amour du pouvoir
Ma parfaite maîtrise du mépris se lit sur mon visage
Ouais, je suis un génie ne laissant rien au hasard
L'existence et ses délices n'ont plus le moindre secret pour moi
Et ce que j'aime dans la vie par dessus tout
C'est lire au fond de leurs yeux l'angoisse et le doute
Je fais ce que j'ai à faire, toujours avec brio
On ne me paye pas pour te plaire mais pour que tu m'aies sur le dos
Les fins de mois difficiles, crois-moi j'ai la solution
Montre-moi comme ta langue est habile et ton compte sera bon
Et ce que j'aime dans la vie par dessus tout
C'est lire au fond de leurs yeux l'angoisse et le doute
Moi je dois ma réussite à mon amour du pouvoir
Ma parfaite maîtrise du mépris se lit sur mon visage
Ouais, je suis un génie ne laissant rien au hasard
L'existence et ses délices n'ont plus le moindre secret pour moi
Et ce que j'aime dans la vie par dessus tout
C'est lire au fond de leurs yeux l'angoisse et le doute
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5. |
Libre
03:23
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Je sais ce qu'il y a derrière ton armure
Derrière ce regard quand tu penses faire bonne figure
Tout ce temps perdu gâché à masquer tes blessures
Tu mérites beaucoup mieux que ça, sois-en sûr, allez
Pour une fois montre-toi tel que tu es
Ça t'épuise de fuir sans cesse ta vraie nature
Tu le sais déjà mais j'ai grandi moi aussi
Dans un univers truffé d'interdits
Un monde étriqué ou échouer n'était pas permis
Où le maître mot était toujours ne fais pas trop de bruit, allez
Pour une fois montre-toi tel que tu es
Ce soir dis-toi que rien n'est impossible
Tu sais, tes vieux démons finiront bien par se taire
Te laissant enfin libre
Parle-moi des ombres que tu traînes
Celles qui tirent les ficelles quand tu commences à boire
Rien n'est écrit, rien n'est gravé dans le marbre
Les tragédies ne coulent pas dans tes veines, crois-moi
Je sais ce qu'il y a derrière ton armure
Derrière ce regard quand tu penses faire bonne figure
Tout ce temps perdu gâché à masquer tes blessures
Tu mérites beaucoup mieux que ça, sois-en sûr, allez
Pour une fois montre-toi tel que tu es
Ça t'épuise de fuir sans cesse ta vraie nature
Tu sais, tes vieux démons finiront bien par se taire
Tu peux me croire, je connais ce genre de murmure
Pour une fois, montre-toi tel que tu es
Pour une fois, montre-toi tel que tu es
Pour une fois...
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6. |
Lisa
07:07
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Lisa se lève enfin, il est presque seize heures quand s'évaporent ses rêves
Et à l'instant même où ses yeux s'illuminent la lumière s'éteint
Lisa l'étau se resserre
Toujours le même refrain, les mêmes étincelles qui secouent ses veines
Et ça marche à merveille puisque le mal excelle à guider ses mains
Lisa l'étau se resserre
Mais ne baisse pas les bras, ça ne tient qu'à un fil
Lisa reprends-toi avant que tout parte en vrille
Elle vendrait père et mère et jusqu'à son âme pour une heure de vol
Au delà d'elle même dans un monde où plus rien n'aurait d'emprise sur elle
Lisa l'étau se resserre
Mais ne baisse pas les bras, ça ne tient qu'à un fil
Lisa reprends-toi avant que tout parte en vrille
Elle s'entête à croire qu'elle s'en sort bien
Et qu'elle reste en tout point maître de son destin
Mais bientôt, force est de constater qu'elle ne se contrôle plus
Dans son dos des perles de sueur pleurent son esprit disparu
Lisa ne sait plus quel goût la vie avait avant
Elle a fière allure, cette fille torpillée par le manque
Sous sa peau, la machine s'affole et voilà qu'elle ne répond plus
Elle s'enfonce à chaque seconde un peu plus
L'étau se resserre...
Dans un sommeil sans rêve, elle croit percevoir le chant d'une sirène
Et dans son délire, elle entend cette voix qui lui souffle à l'oreille
Mais ne baisse pas les bras, ça ne tient qu'à un fil
Lisa reprends-toi avant que tout parte en vrille
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7. |
Été 2001
03:47
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On avait la vie devant soi
Et le monde à genoux jusqu'aux premières lueurs
L'horizon à portée du cœur sans se demander pourquoi
Sans jamais se demander pourquoi
On avait la vie devant soi
Qu'importait la manière pourvu qu'il y ait l'ivresse
Et qu'on se réveille sans savoir ce qu'on pouvait bien faire là
Ce qu'on pouvait bien faire là
On avait des rêves à revendre
Les yeux chargés d'étoiles en attendant septembre
En attendant septembre et que le temps nous rattrape
Et que le temps nous rattrape
On avait la vie devant soi
Et le monde à genoux jusqu'aux premières lueurs
L'horizon à portée du cœur sans se demander pourquoi
Sans jamais se demander pourquoi
On avait des rêves à revendre
Les yeux chargés d'étoiles en attendant septembre
En attendant septembre et que le temps nous rattrape
Et que le temps nous rattrape
On avait devant les yeux tout un monde à découvrir
Un milliard de routes à prendre et autant de pages à écrire
On pouvait encore faire le choix d'être à peu près n'importe qui
On avait juste, rappelle-toi, quelques promesses à tenir
Quelques promesses à tenir
Quelques promesses à tenir
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8. |
Le bout de ton nez
04:09
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Toi qui restes là sans rien faire à déballer tes grandes idées
Crois-tu qu'on ait l'esprit ouvert quand on impose sa vérité
Oui je me fous de tes lumières, je sais sur qui compter
Toi qui martèles qu'on devrait tout brûler
Je vois bien par qui j'aimerais commencer
Toi qui voudrais remplir nos rêves de splendides révolutions
Parle-moi de la misère du haut de ta belle situation
Rester le cul sur sa chaise, quel merveilleux plan d'action
Toi qui martèles qu'on devrait tout brûler
Je vois bien par qui j'aimerais commencer
Je ne t'écoute que par pure charité
Et d'ailleurs chéri, qu'as-tu donc à donner ?
Le pire dans tout ça et je ne peux pas le nier
Je partage avec toi bon nombre d'idées
Mais tes phrases toutes faites et ton esprit fermé
T'empêchent de voir plus loin que l'extrémité de ton nez
Je sais qu'il y aurait tant de choses à changer, mais toi
Tu ne fais que t'écouter parler
Toi qui restes là sans rien faire à déballer tes grandes idées
Crois-tu qu'on ait l'esprit ouvert quand on impose sa vérité
Rester le cul sur sa chaise, quel merveilleux plan d'action
Toi qui martèles qu'on devrait tout brûler
Je vois bien par qui j'aimerais commencer
Je ne t'écoute que par pure charité
Et d'ailleurs chéri, qu'as-tu donc à donner ?
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9. |
Un homme
03:10
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Il passe pour un homme ordinaire
Du genre de ceux qu'on remarque à peine
Il sait toujours quand il faut se taire
Si bien qu'on ne le voit presque pas
Elle passe pour une fille un peu folle
C'est sûr que son rire peut faire plier la mort
Et si elle sait courber son corps
Elle n'en reste pas moins fragile
Et quand elle frappe à sa porte
Il sait toujours trouver les mots
Pour que le goût de la vie lui revienne
Et que tout reparte à zéro
Il passe pour un homme ordinaire
Mais pour elle il est plus que ça
Un père, un frère, un abri sous l'orage
Une lumière dans la tempête
Et quand elle frappe à sa porte
Il sait toujours trouver les mots
Pour que le goût de la vie lui revienne
Et que tout reparte à zéro
Elle sait qu'il est beaucoup plus que ce qu'il nous laisse entrevoir
Il sait qu'elle cache bien des choses, camouflée derrière son regard
Pourtant sur le papier tout les sépare
Et quand elle frappe à sa porte
Il sait toujours trouver les mots
Pour que le goût de la vie lui revienne
Et que tout reparte à zéro
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10. |
Noire
02:30
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11. |
La beauté des choses
03:25
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Je voulais à tout prix revenir en arrière
Effacer mes erreurs et tout le mal que j'ai pu faire
J'en voulais plus, j'en voulais trop, j'en voulais à la terre entière
Sans que rien ni personne n'arrive à me satisfaire
J'allais tout droit, tout droit dans le mur
Croyant savoir où chercher l'aventure
Elle m'a dit regarde autour de toi
L'unique chose qui compte c'est chérir ce qu'on a déjà
J'ai toujours cru que l'essentiel était ailleurs
Qu'ici jamais rien ne serait à la hauteur
Elle m'a dit redescends sur terre
Tu es simplement là où tu étais censé être
Je commence à comprendre qu'on peut trouver la paix
En se laissant séduire par ces choses ordinaires
En cherchant l'absolu j'ai négligé l'essentiel
Sans savoir que ma vie pouvait se suffire à elle-même
J'allais tout droit, tout droit dans le mur
Croyant savoir où chercher l'aventure
Elle m'a dit regarde autour de toi
Pour le salut de cet enfant que je porte en moi
Je ne chercherai plus ce que j'ai déjà devant moi
Je ne chercherai plus, non
Ce que j'ai déjà
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Fayro Nantes, France
Fayro est le projet de Julien Fouquet. Ses morceaux couvrent un éventail large, tout en gardant toujours la mélodie au premier plan : "J'adore les albums où l'on passe constamment d'un univers à un autre, comme Mellon Collie des Smashing Pumpkins. Je n'ai rien inventé, mais je ne fais ni de la pop, ni du metal, ni du post-rock, ni de la chanson... je fais un peu tout ça à la fois". ... more
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